Nuit encore très chaude, je transpire beaucoup même avec le ventilateur.
J'ai été très agité pendant la nuit...
Ce matin j'ai un coup de blues. Je prends conscience qu'il me reste seulement 6 jours dans ce pays. Je suis bien ici.
Bien sûr, la famille me manque, les amis en France... c'est juste qu'ici ma tête et mon corps sont en parfaite adéquation... ils vont bien!
La journée est vraiment chaude, les grosses chaleurs arrivent.
Aujourd'hui encore j'ai droit à beaucoup d'attention de la part de tout le monde.
Les journées se ressemblent et passent très vite, trop vite. Comme tous les matins, je suis le premier levé, toujours dans cette recherche de profiter le plus longuement de ce pays.
Nous partons tôt pour le cours dans le bus surchargé. On mange la poussière des rues de Bamako, il fait de plus en plus chaud.
Nous sommes toujours magnifiquement accueillis où nous jouons. Il y a de plus en plus de monde qui vient nous voir et toujours autour de nous plein d'enfants très souriants...
Aujourd'hui je m'octroie une petite sieste, comme tout le monde, la chaleur a raison de moi, difficile de faire autre chose. Puis on repart pour le cours de l’après-midi.
Le soir c’est veillée tranquille dans le patio à discuter. J’ai de nombreuses conversations avec Famoudou, il semble beaucoup m’apprécier. Plusieurs fois il me dit: « Tu ne comprends pas le Malinké, mais tu sais, il ne se passe pas une journée sans que quelqu’un ne parle de toi… tu es très gentil et tout le monde t’apprécie… ». Je suis très touché par ses paroles.
Hadja me dit qu'il fat que j'appelle Famoudou "Papa" car il m'appelle "mon fils". En Afrique, on ne dit pas le nom d'une personne âgée. Je commence donc à appeler Famoudou "Papa", comme tout son entourage.
A partir de maintenant, le matin, je le saluerai comme cela: "Hissoma papa!"
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